Les non-initiés sont souvent dépassés par la complexité des indicateurs de qualité. Et les patients ne cherchent en général pas prioritairement une caractéristique unique, ils veulent plutôt savoir quel est dans l’ensemble l’hôpital qui conviendra le mieux à leurs attentes. Pour répondre à cette question, notre comparateur quel-hopital.ch a intégré de nombreux chiffres-clés.
Nos comparaisons veillent particulièrement à l’exactitude statistique. Un nombre suffisant de patients est particulièrement important. C’est la seule façon d’éliminer l’influence du hasard. Dans le cas des chiffres de mortalité et des taux d’infection en particulier, les petits et les moyens hôpitaux n’atteignent pas des nombres suffisants de patients et ne peuvent donc pas être pris en considération (c’est surtout le cas pour les interventions à faible risque). Cela explique pourquoi, pour certains chiffres-clés, notre site n’affiche que très peu d’hôpitaux.
Pour permettre aux personnes intéressées d’utiliser au mieux les indicateurs de qualité disponibles, notre comparateur présente les différentes données des hôpitaux selon une échelle uniforme. Cela rend les chiffres plus compréhensibles et permet de les combiner entre eux. Mathématiquement, nous effectuons une « transformation normale ». L’échelle utilisée pour l’ensemble du site internet va de 0 à 5 (étoiles). Les valeurs les plus élevées sont les meilleures. La moyenne se situe à 2,5.
Quelques exemples : un hôpital avec trois étoiles (donc la note 3.0) est meilleur que la moyenne suisse (ou plus précisément : meilleur que 60 % de tous les hôpitaux répertoriés sur le site). Un hôpital avec quatre étoiles (donc la note 4.0) est nettement meilleur que la moyenne (ou plus précisément : meilleur que 80 % de tous les hôpitaux répertoriés sur le site). Les étoiles / notes se rapportent toujours à la caractéristique choisie. Si l’utilisateur a sélectionné plusieurs caractéristiques, les étoiles / notes se rapportent à la combinaison des chiffres-clés choisis.
À noter que de petites différences entre les caractéristiques peuvent ne pas être déterminantes, mais être liées à l’inexactitude des mesures.
Notre comparateur d’hôpitaux permet de combiner des chiffres-clés et de leur donner des poids différents. Dans ce cas, notre site internet calcule ensemble les différentes valeurs. Si on choisit « important », le chiffre-clé sera pris en compte une fois dans l’évaluation globale, alors qu’avec « très important », il sera doublé. Sélectionner « sans importance » a pour effet d’éliminer le set de données correspondant.
Nous avons éliminé les hôpitaux ne présentant aucune intervention dans toutes les calcules. Hôpitaux avec plus que 1'000 patients par année, nous avons utilisé 1'000 dans toutes les calcules suivantes.
L’association SwissNOSO répertorie les infections qui surviennent dans l’intervalle d’un mois après une opération (ou d’un an après la pose d’un implant). Les chiffres ont été ajustés aux risques par SwissNOSO. Nous n’avons inclus que les hôpitaux comptant assez de cas pour permettre le calcul des taux d’infection (plus de trois infections attendues ou observées).
Les chiffres de la mortalité ont été ajustés aux risques par l’Office fédéral de la santé publique. Nous n’avons retenu que les hôpitaux ayant suffisamment de cas, qui permettent de calculer correctement le taux de mortalité (plus de cinq décès attendus).
Nous avons calculé séparément les hôpitaux de soins aigus, les hôpitaux / cliniques de réhabilitation, les hôpitaux / cliniques psychiatriques et les maisons de naissance.
Dans le set de données de l’Office fédéral de la santé publique les valeurs extrêmes non plausibles se situent vers le haut (supérieures). Causes possibles : des différences concernant les parts des médecins agréés, la méthode de dénombrement des postes, les durées de séjour, le collectif de patients et le domaine de prestations. Afin d’ajuster ces valeurs extrêmes, nous avons normalisé les données par une transformation du rang en pourcent.
Dans le set de données de l’Office fédéral de la santé publique les valeurs extrêmes non plausibles se situent vers le haut (supérieures). Causes possibles : des différences concernant les durées de séjour, le collectif de patients et le domaine de prestations. Afin d’ajuster ces valeurs extrêmes, nous avons normalisé les données par une transformation du rang en pourcent.