Une articulation artificielle de la hanche devrait idéalement permettre aux personnes concernées de se mouvoir sans douleur pendant 15 à 20 ans. Cependant, environ 2,5 % des patients doivent subir des interventions de suivi dans les deux ans suivant la première opération. Ces révisions de l'articulation de la hanche sont souvent nécessaires en raison d'infections, de descellements de la tige de la prothèse ou de fractures osseuses à proximité de la prothèse.
Ces réopérations devraient être évitées autant que possible, car elles sont plus exigeantes et ne donnent plus souvent le résultat escompté.
La fréquence de ces réopérations prématurées varie d'un hôpital à l'autre. Pour les personnes concernées qui ont besoin d'une articulation de la hanche artificielle, il peut donc être utile de tenir compte des taux de réopération à deux ans lors du choix de l'hôpital.
En Suisse, ces chiffres sont saisis par un registre national des implants qui documente la quasi-totalité des quelque 20'000 opérations de prothèse de hanche réalisées chaque année. Des données fiables sont disponibles pour un total de 119 hôpitaux et cliniques et plus de 65'000 opérations.
Huit hôpitaux/cliniques ont obtenu des résultats significativement Sonnenhofspital (Lindenhof AG) à Berne et de la clinique Schulthess à Zurich. Cette dernière affiche un taux de réopération impressionnant de 0,9% pour près de 1 000 prothèses de hanche par an. Etant donné que, pour des raisons statistiques, la chance joue aussi un rôle dans les petites cliniques, la clinique Schulthess est pour nous la véritable championne.
meilleurs, c'est-à-dire des taux de réopération à 2 ans plus faibles. Ils sont distingués par des évaluations vertes dans le palmarès. Deux hôpitaux/cliniques sont même très significativement meilleurs. Il s'agit duDes résultats significativement moins bons, c'est-à-dire des réopérations plus fréquentes, ont dû être constatés dans 17 hôpitaux (« notes » rouges dans le palmarès). Quatre hôpitaux sont même très significativement moins bons : il s'agit du Salem-Spital (Hirslanden Berne), du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) de Lausanne, de la clinique privée Bethanien à Zurich et de l'EOC Bellinzona. Dans ces hôpitaux, le risque d'une nouvelle opération dans les deux ans est nettement plus élevé - dans certains cas, il est même multiplié.
Measured as the risk-adjusted rate of reoperations for first implantations of endoprostheses (artificial hip, artificial knee joint) within two years - by hospital.